Quoi de plus frustrant que de ne pas réussir à faire jouir sa chérie ? Vous-même n’arrivez pas à être épanoui parce que vous avez l’impression qu’elle ne jouit pas, mais ne vous découragez pas et découvrez pourquoi et surtout, comment régler ce problème.

 

 

Comment jouissent les femmes

Vous avez la théorie: il y a des femmes qui sont plutôt vaginales, et d’autres, plutôt clitoridiennes; ou les deux. C’est-à-dire que les vaginales jouissent grâce à la pénétration, d’autres, par la stimulation délicate (et on insiste sur « délicate ») du clitoris. Mais ça, c’est la théorie.

Contrairement aux hommes dont la jouissance est presque systématiquement simultanée avec l’éjaculation, les femmes fonctionnent différemment, elles peuvent prendre un plaisir incommensurable sans atteindre l’orgasme, et la frustration est minime comparée aux hommes.

Tandis que vous envisagez la relation sexuelle comme une performance, les femmes l’appréhendent comme un échange. Elles jouissent aussi du pouvoir qu’elles ont sur l’homme. Il n’y a rien de plus antisexe pour une femme qu’un homme qui ne se  concentrerai que sur la faire jouir, et lui demanderai combien d’orgasmes elle a eu, ou si, oui ou non elle en a eu un. Les femmes ont besoin de s’abandonner, sans penser à si oui ou non elles vont jouir.

 

 

Soufflez le chaud et le froid

Il n’y a pas de conseils tels que « soyez doux » ou « soyez brusque et viril », ce qu’il faut dans un couple, c’est un mix parfait des deux. Il y a faire l’amour passionnément, et faire un quicky complice. La regarder dans les yeux en lui disant « Je t’Aime », ou regarder en l’air en disant « c’est bon ». L’effleurer langoureusement, et la prendre avec force par les hanches. Les femmes ont besoin de cette dualité permanente entre le sexe pour le sexe, et le sexe pour l’amour, la dualité entre être la femme objet, la femme toute puissante et la petite chose fragile. C’est de ce tout que née la complicité sexuelle, celle qui permet de se confier à son partenaire et de pouvoir se lâcher, l’orienter, l’accompagner.

De nombreux paramètres pour comprendre le fonctionnement d’une femme Chaque femme fonctionne différemment. Ne prenez jamais rien pour acquis parce que vous aviez réalisé que cela fonctionnait bien sur votre ex ! Allez-y doucement et tendrement sur le clitoris et sur les seins, ils sont très sensibles et une main (ou une langue) non experte peut vite être douloureuse et bloquer toute possibilité de jouir. Si vous n’y comprenez plus rien, parce qu’un jour elle est sensible à quelque chose, et que l’autre jour, non, n’oubliez pas que les femmes ont un cycle d’hormones qui jouent énormément sur leur libido, mais aussi sur leur sensibilité épidermique.

 

 

Plus techniquement…

Chez une femme, la jouissance, vous l’aurez compris, est un tout. Au-delà de ses zones érogènes, comme chez les hommes, il y a aussi des positions plus propices pour les stimuler, d’autres qui sont moins intéressantes. Ne soyez pas monotache ! La pénétration n’empêche pas de continuer à stimuler le clitoris, et inversement, ce n’est pas parce que vous êtes en plein cunilingus que vos mains doivent disparaitre de la scène. Quand une femme vous offre son corps, profitez-en dans son intégralité et cessez de devenir obsédé par le fait de la faire jouir, n’oubliez jamais que c’est toujours aussi un acte de séduction où on prouve notre amour et notre attirance pour elle.

 

 

La meilleure façon de faire jouir une femme

Si elle sait jouir, laissez-la vous guider, faites le jeu du pantin si nécessaire, où elle vous place comme elle l’entend et guide votre corps sur le sien. Si jamais elle affirme ne jamais avoir eu d’orgasme de sa vie, il faut qu’elle découvre son corps, soit par elle-même, soit avec votre aide.

Pour cela, il faut qu’elle puisse oublier sa pudeur et ses complexes, ses appréhensions, et le meilleur moyen, c’est de lui prouver qu’elle peut se le permettre. Dites-lui comme vous la trouvez belle, extasiez-vous sur son corps, désirez-là de toutes vos forces, dans sa totalité. Tout le monde puise son désir dans les yeux de celui ou celle qui est en face.