Le quotidien d’un couple n’est pas toujours rose. Épreuves de la vie, routine, difficultés à communiquer, l’usure a aujourd’hui raison de vous et vous voilà perdu(e). Voici quelques pistes pour mieux comprendre et savoir comment s’en sortir.

 

Tout ce qu’il/elle fait vous agace ou vous énerve

Cela arrive forcément, dans un couple, de passer par des moments d’agacement, des moments où l’on est particulièrement irritable ou où notre partenaire est insupportable. Demandez-vous quelles en sont les raisons.

Si c’est à cause d’un problème de santé, de famille, professionnel ou financier, il est absolument normal que cela atteigne le moral, la disponibilité affective et la patience de chacun. C’est très facile de s’aimer quand tout va bien, le vraie preuve de l’amour est de surmonter à deux les moments difficiles.

Si vous n’êtes pas prêt(e) à cela ou que vous réalisez que votre partenaire ne veut ni ne peut être là pour vous, peut-être que l’amour n’est pas assez fort entre vous. En revanche, si tout va bien mais que cette personne avec qui vous vivez vous est devenue imbuvable, posez-vous les bonnes questions.

 

Choisir ses batailles

Aucun couple n’est parfait sans avoir à y travailler. Le couple est le résultat de compromis, mais ne perdez plus votre énergie à amalgamer tout ce qui vous énerve ! Demandez-vous plutôt ce qui vous coûte vraiment plutôt que ce qui vous agace.

Lunette des toilettes, mauvaise répartition des tâches, une séduction qui s’estompe, les beaux parents envahissants, etc.: on est parfois triste quand on croit que l’autre fait moins d’efforts que soi, mais les efforts sont à évaluer selon ce qu’ils nous coûtent réellement. Si on est meilleur(e) que notre partenaire pour faire quelque chose, le faire à sa place n’est pas réellement de l’injustice, c’est aussi du soutien.

Quand on se met en couple, on signe pour la personne avec qui on est. On signe pour ses défauts et ses qualités. Si les défauts qui vous énervent aujourd’hui ont toujours étés là, quelque part vous avez signé pour et s’en devient méchant de les reprocher, rappelez-vous qu’il fût un temps où vous les aimiez.

Le « tu » qui tue

Il devient important de réussir à communiquer vos frustrations. Que ce soit pour les régler ou pour décider que vous ne pouvez plus vivre ensemble. Chaque personne a des défauts, les pointer du doigts n’avance à rien. Le réel problème, c’est quand ces défauts vous attristent, vous prennent trop d’énergie.

Pour être constructif, il faut parler de ressentis, ne pas utiliser le « tu » mais le « je ». Pas « Tu n’as toujours pas fait la vaisselle », mais « j’aimerai vraiment que la vaisselle soit faite, je suis triste quand ce n’est pas le cas, j’ai l’impression de tout faire, je me sens délaissé(e) et pas soutenu(e) », non pas « tu m’énerves », mais « je suis fatigué(e) et je me sens stressé(e)».

 

Est-ce que je l’aime encore ?

Attention, on parle de sentiments amoureux, et certainement pas de « est-ce que j’aime vivre avec lui ? », « est-ce que c’est confortable ? » et encore moins « est-ce mieux de rester ensemble ou d’être seul(e)? ». Mettez de coté tout ce qui est n’a pas attrait à votre couple directement. Si vous avez des enfants, des amis communs, des projets communs, des biens à deux et que vous les mettez dans la balance aujourd’hui dans votre réflexion, n’oubliez pas que si c’est difficile aujourd’hui de se séparer alors qu’on a une famille et deux maisons, ou tout simplement parce que vous avez un concert prévu dans deux mois ensemble, ce sera encore plus difficile de se séparer dans deux mois, deux ou dix ans. Alors certes, ce n’est pas facile à gérer, mais plus on avance dans le temps et moins ça l’est, dites-vous plutôt que ça ne sera jamais aussi simple.

Concentrez-vous sur vos sentiments, n’abandonnez pas si c’est lié à des circonstances compliquées dans vos vies, battez-vous. Mais si vous n’aimez plus du tout cette personne, que vous ne voulez plus rien partager avec lui, même dans la joie et l’aisance, il est peut-être temps de prendre un peu de recul, de respirer un peu, et de prendre les bonnes décisions.